Ces dernières semaines, je me suis surpris à suggérer à plusieurs personnes de prendre le temps, d’aller moins vite.
A l’une d’entre elles, de prendre le temps de s’arrêter pour prendre du recul.
A une autre, de laisser l’espace-temps nécessaire aux personnes pour qu’elles puissent faire leur bout de chemin à leur rythme.
A une dernière enfin, d’accepter de risquer perdre du temps à écouter plutôt que d’immédiatement proposer des solutions.
Prendre le temps, finalement, c’est vouloir le suspendre, l’arrêter. C’est accepter de momentanément de perdre de la vitesse pour mieux voir, être plus présent, mieux aider.
Prendre le temps, c’est laisser la situation ou les autres nous interpeller, nous provoquer, nous décaler.
Prendre le temps, c’est le donner.
Prenons le temps.