Devenir chef.fe, certaines personnes refusent l’honneur, mais pas forcément par manque d’ambition.
Voir https://www.philomag.com/articles/pourquoi-certains-ne-veulent-surtout-pas-devenir-chef
Platon: nous préférons donner notre énergie à des choses plus nobles
Hegel: nous ne voulons pas dépendre de subalternes
Clastres: nous ne voulons pas nous retrouver seuls
d’Eaubonne: nous ne voulons pas reproduire la masculinité toxique
Et pourtant…
Ces philosophes ont une conception des chef.fe.s qui me semble améliorable 🙂
Platon: quoi de plus noble que de se mettre au service des autres, comme chef.fe?
Moderniser sa perception du rôle de chef.fe: sortir de la logique des honneurs (hiérarchie) pour aller vers les chasse-neige, lièvre, guide, chef.fe d’orchestre, régulatrice, facilitateur.
Hegel: quoi de plus beau que de dépendre de gens que l’on apprécie et que l’on aime?
Moderniser sa perception du rôle de chef.fe: sortir de la logique de dépendence et entrer dans celle de l’interdépendance, du partenariat
Clastres: quoi de plus beau que de diriger à plusieurs?
Moderniser sa perception du rôle de chef.fe: sortir de la logique de la solitude du pouvoir, liée à un exceptionnalisme latent, et entrer dans celle de la reconnaissance de compétences individuelles et collective inhérente aux modes de management moderne
d’Eaubonne: quoi de plus beau qu’un beau mâle toxique? Quoi de plus beau qu’une logique de la personne, entière?
Moderniser sa perception du rôle de chef.fe: laisser tomber la notion d’exploitation et accueillir celle de partenariat